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Les Cevennes

Les Cévennes sont l’étirement final du Massif Central, vues par certains comme les orteils du géant Gargantua qui viennent gouter la méditerranée voir si elle est bonne.

Comment en donner des limites géographiques ? Chacun y va de sa définition. Les textes anciens les définissent immenses ; les anciens cévenols les nomment au singulier et ne parlent que de vallées schisteuses. Les Cévennes plurielles comme leur mosaïque de milieux de climats et types de sols (schiste, granit, calcaire). La Cévenne comme unité culturelle où l’homme à façonné le milieu en s’adaptant à ses aspérités.

Les Cévennes constituent le Sud-Est du Massif Central, elles se situent pour la plus grande partie en Languedoc-Roussillon. Elles s’étendent du Sud-est de la Lozère (Mt Lozère et Bouges) au Nord-ouest du Gard (Mt Aigoual et Lingas). Ces massifs forment deux barrières naturelles qui se sont apparentées aux frontières religieuses d’un pays protestant. Au Nord et au Sud on était en pays catholique. Du Vigan jusqu’à Ales et aux Vans la séparation est claire entre la garrigue viticole et les zone montagneuses ; le relief ne laisse pas de place au doute.

L’orientation des vallées schisteuses, nord-ouest/sud-est, nous montre l’originalité des Cévennes en matière de répartition des eaux. Sur la droite, tout ce qui va à la Méditerranée, à gauche tout ce qui va à l’Océan. Ce qui ne change pas : les massifs granitiques jouent les entonnoirs du ciel, redistribuant ensuite, de façon égale, les eaux récoltées sur deux bassins versant.

Le bassin atlantique est constitué par un réseau rare et sinueux passant dans les espaces karstiques : Tarn, Tarnon, Dourbie, Jonte, Mimente. Le bassin méditerranéen n’en fini pas de se diviser en un chevelu complexe : Gardon, de St Jean, Salendrinque, Gardon de Mialet, Hérault, Cèze, Galeizon.

La caractéristique commune à toutes les rivières étant leur type méditerranéen : des variations de débit importantes, pouvant aller de l’assec en été, à des débordements excessifs (à l’image du climat !) au printemps et à l’automne.

L’étagement du relief en Cévennes conditionne un climat méditerranéen varié. Il se caractérise par des pluies abondantes concentrées sur le printemps et l’automne et une période sèche en été. Cette concentration des pluies provoque une forte érosion et les adaptations de la flore, de la faune et de l’emprise humaine. Les hivers sont brefs, le froid et l’enneigement modérés. La saison de végétation est longue.

Les inondations sont fréquentes. Le sol ne pouvant absorber la quantité d’eau importante déversée en un temps réduit, la montée des Gardons peut être impressionnante en période d’orage ; tout comme sa décrue aussi soudaine. Les Cévennes ne font pas les choses à moitié !

Le Mont Aigoual et le Mont Lozère sont soumis à un climat méditerranéen à tendance montagnard. On enregistre les records de France de précipitation et de vent sur le Mont Aigoual !


L'historique du Parc


L'idée en a été émise vers 1932 et relancée en 1956. La réalisation tarde, une partie de l'opinion cévenole se mobilise contre le projet, le pensant trop contraignant et dans une vision conservatrice de la nature.

Le Parc national des Cévennes et crée définitivement en 1970, il est le seul parc habité de façon permanente en France (600 personnes environ). Aussi les projets strictement écologiques ne sont qu'un aspect de ses activités car l'aide au maintien des agriculteurs, le souci patrimonial, le développement d'un tourisme maîtrisé figurent également dans ses missions.

Comme tout Parc National il est crée par décret en Conseil d’Etat et de ce fait dépend du Ministère chargé de la protection de la nature. Tous les Parcs Nationaux de France ont pour objectif la protection du milieu naturel dans son ensemble. Ils possèdent une zone périphérique fonctionnant comme un Parc Naturel Régional (c'est-à-dire qu’il allie développement économique et préservation de la nature), et une zone centrale exempte de toute habitation permanente humaine… Sauf pour le Parc National des Cévennes, qui est le seul à avoir des habitants permanents en zone centrale (environ 600 personnes). C’est la raison pour laquelle son territoire répartis sur 52 communes est très découpé.

Il est situé sur une partie de la Lozère et une partie du Gard. Un tiers englobe une partie des Grands Causses, les deux autres tiers comprenant Le Mont Aigoual, le Mont Lozère granitiques et les vallées schisteuses.

L’originalité du Parc, outre ses habitants en zone centrale, réside dans son identité paysagère forte. Elle est le résultat d’une occupation et d’un façonnage par l’homme. De ce fait, le PNC développe un ensemble d’actions originales, visant à la préservation du patrimoine naturel, culturel et paysager. Il est soucieux de prendre en compte tous les acteurs de ce territoire.

Pour appuyer son action, il a mis en œuvre une politique d’accueil et pédagogique en faveur d’une découverte et d’un tourisme de qualité.